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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 00:00

 

     Un parallèle véritablement effrayant.
     D'un côté, l'équipe, solidaire, prête à aller au combat pour remporter cette finale de la Coupe des Confédérations contre l'Espagne. De l'autre, des manifestants prêts à tout pour empêcher le match de se jouer, criant leur colère -entre autre- contre les 11 milliards dépensés par l'Etat brésilien pour la Coupe du Monde qui aura lieu là-bas dans un an, se heurtant à la police, avant d'être dispersés par les forces de police présentes sur place.
«Le Brésil s’est réveillé avec les manifestations et la sélection s’est réveillée avec lui !», disait Ronaldo, le célèbre double Ballon d'Or brésilien (1997 et 2002).

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     Oui, l'équipe s'est réveillée. Ce n'était pourtant pas un Brésil flamboyant que l'on voyait évoluer sur le terrain depuis quelques années. Des individualités dotées d'un talent incommensurable, mais un collectif peu efficace. Qui ne se rappelle pas de la terrible attaque alignée par l'équipe brésilienne contre la France en Quarts de Finale de la Coupe du Monde 2006 ? Ce trio Kaka-Ronaldinho-Ronaldo : fabuleux, et pourtant... Pourtant le Brésil n'était pas flamboyant, ils sont d'ailleurs descendus jusqu'à la 22ème place au classement Fifa !

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     Mais aujourd'hui, on a comme l'impression qu'une nouvelle ère est née pour la Seleçao, entrainée par F.Scolari  : les Neymar, Thiago Silva, Oscar et autres ont pris place. Ce Brésil là gagne 3-0 contre la France, 4-2 contre l'Italie, et 3-0 contre l'Espagne, dimanche. Pourtant, l'Espagne est Championne du Monde et d'Europe en titre. Le jeu de la « Roja » faisait rêver n'importe qui il y a encore peu de temps. L'Espagne serait-elle en train de quitter le devant de la scène, de sombrer, tout comme l'a fait le FC Barcelone en demi-finale de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich ? Pour pardonner à l'équipe de Vicente del Bosque, on dit que des joueurs tels que Ramos (qui a d'ailleurs loupé un -autre- pénalty), Xavi, Iniesta étaient plus que fatigués de leur longue saison avec leur club, mais est-ce une raison pour s'incliner ainsi en finale ?

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     Le Brésil, lui, s'est montrée direct, explosif, vif, technique, agressif, solidaire. Tout ce qu'il fallait pour gagner. A tous les niveaux, on a l'impression que la Seleçao était supérieure. En défense, la paire Thiago Silva et David Luiz est complémentaire et fait son boulot correctement. Les défenseurs latéraux sont de plus en plus rigoureux défensivement et apportent énormément offensivement, à l'image de Marcelo (Real Madrid), qui vient souvent participer au jeu avec ses milieux de terrain, tout comme le faisait si bien le très bon Roberto Carlos. Les deux milieux défensifs allient technique et agressivité, et même si ce ne sont pas les meilleurs au monde à leur poste, ils récupèrent et relancent avec justesse de nombreux ballons. Les trois attaquants sont rapides et efficaces, d'ailleurs, Fred, 30 ans, passé par le club français de Lyon, a inscrit 5 buts dans la compétition (NdlR : deux contre l'Espagne en finale) ! Et puis il est impossible de parler de cette équipe brésilienne sans parler de Neymar. Acheté il y a peu par le FC Barcelone, futur coéquipier de Léo Messi, il est souvent considéré comme un joueur surcoté. Je pense qu'il a prouvé le contraire. En 5 matchs disputés lors de cette Coupe des Confédérations, la jeune star brésilienne a inscrit 4 buts, a fait 3 passes décisives, et a été 4 fois Homme du match. D'ailleurs, il a été élu meilleur joueur du tournoi. A mon avis, c'est mérité. Outre les buts et les passes décisives, il a su faire le spectacle, se mettre au service de son équipe quand il le fallait, tout ça sans céder à la pression. Mais ne parlons pas trop vite non plus, attendons de le voir évoluer sur les pelouses européennes !

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     Bref, nous avons vu évoluer une belle équipe brésilienne au stade Maracana, qui a su dominer une équipe d'Espagne essouflée. Et à moins d'un an de la Coupe du Monde 2014, cette Coupe des Confédérations n'a fait que renforcer notre attente !

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 17:34

 

 

Quand il a le ballon dans les pieds, Jean-Baptiste (Paul Bartel) réalise des merveilles. À 16 ans, il est le dernier à intégrer le centre de formation qui accueille les plus grands espoirs du ballon rond de l'Hexagone. Mais à cause d'une anomalie cardiaque qu'il gardera comme son secret, son futur est remis en cause. Entre les amitiés, l'attirance pour Lila (Margot Bancilhon), jeune fille passionnée de street art, la compétition, les rivalités avec ses partenaires de jeu mais surtout ce lourd secret à porter : Jean-Baptiste va batailler pour atteindre son rêve, celui de devenir footballeur professionnel.

 

 

 

 

 

Une passion, un sport, et une vie.

Les Petits Princes, premier long métrage de Vianney Lebasque, est un film lucide sur le rêve d'un jeune homme. Le réalisateur lui même a d'ailleurs été étudiant dans un centre de formation avant d'arrêter brutalement sa jeune carrière pour cause de blessure à l'âge de 16 ans. C'est sans doute ce qui différencie Les Petits Princes des autres films abordant le thème du football, pourtant très classique. C'est bien écrit, bien fait, avec intelligence, une certaine tendresse, et surtout avec un petit plus : oui, dans la vie, il n'y a pas que le foot. Vianney Lebasque le sait et le montre, il inclut l'amitié, les conflits, l'amour, la vie de famille, la santé, dans la vie de Jean-Baptiste, le jeune prodige. Les acteurs sont excellents, convaincants, ils rendent le scénario réaliste et lui donne une certaine fraicheur à laquelle on ne s'attendait absolument pas en allant voir ce film. C'est aussi filmé différemment que les autres films de football. La caméra portée fait que nous sommes pris dans le jeu, ça donne presque envie de sortir de la salle, pour aller jouer au foot. Les images, sportives ou non, sont élégantes, souvent marquées d'esthétisme, accompagnées d'un montage rythmé entre ralentis et accélération. La bande-sonore, elle, ne dérange pas le spectateur, et vient rajouter un brin de fluidité à la succession d'images. Vianney Lebasque dose avec habileté l’humour, l’émotion et le suspense. Les dialogues restituent, avec un exceptionnel réalisme, les échanges, parfois cruels mais souvent d’une verve fulgurante, qu'on peut retrouver dans le monde du football, mais aussi dans celui de la jeunesse.

 

Jusqu'où peut-on aller pour arriver à réaliser son rêve ? Que peut-on/doit-on sacrifier pour cela ? Ce film pose pleins de questions au fil et à mesure, on vibre avec Jean-Baptiste et son équipe, on vit son expérience. C'est beau, tant dans le fond que dans la forme, bravo à Vianney Lebasque pour son premier long-métrage !

 

 

 

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 23:22

upper-playground-quentin-tarantino-inglorious-basterds-prin"L'Anti-fascisme n'est pas un extrémisme. L'Anti-fascisme est un combat dont la nécessité est vitale pour notre société."

Les fascistes sont "décomplexés", et dans le mauvais sens du terme. La violence prend une place de plus en plus importante dans notre société, tant dans les discours, que dans les faits : agressions "politiques" à Lyon, Lille, Tours, Paris, et j'en passe. Ne sommes-nous pas capables, nous, êtres humains, dotés de la parole et d'un télencéphale hautement développé (cf film "L'île aux fleurs"), de nous parler, d'échanger, de débattre, sans recourir à une quelconque violence ? La politique est un combat d'idées, pas de poings.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 17:29

 

À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue.
Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers.
Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics …

 

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     5 personnes sont sorties de la salle au cours de la projection. Ça fait beaucoup sur une trentaine de spectateurs quand même ! Oui, le film est long, lent, et on ressent presque (j'ai bien écrit "presque") rien, si ce n'est de l'ennui, en le voyant. Il y a aussi, dans ce film de Nicolas Winding Refn, un véritable déferlement de violence, il est possible que cela ait gêné certaines âmes puritaines. Mais à quoi bon aller voir un film de Refn si on déteste la violence ? 

     Personnellement, je trouve que la violence ne dérange pas. Bien au contraire, c'est la violence, et le suspense que celle-ci engendre, qui retiennent le spectateur bien collé au fond de son siège. Et puis c'est tout de même superbement bien fait. Le sang, les coups, la musique, les acteurs, le rythme, tout cela rend la violence d'Only God Forgives presque jouissive. "Il n'y a PAS de scénario", disait quelqu'un en sortant de la salle à la fin du film (c'était l'un des survivants) : j'admets que l'histoire est mal amenée, que rien est fait pour qu'on s'attache aux personnages, qu'on ne comprend absolument pas où on va arriver, ni d'où on part d'ailleurs.

     Mais nous sommes absolument tous forcés de reconnaître que tous les plans sont très travaillés, comme si chaque seconde, chaque image, valait le coup d'être vue. Même si on trouve le film brut par la violence, il est aussi fin par la technique et la précision des plans. La violence est en fait l'objet d'esthétisme de ce film, l'art se trouve ici, bien aidé par une photographie magnifique et un intelligent dispositif de mise en scène. 
     Après Drive, film dont la critique a été dans l'ensemble positive, Refn revient avec Only God Forgives, sans le but d'assurer après son énorme succès et de vendre un maximum de DVD, car selon lui, "la sécurité est l'ennemi de la créativité". Là, il y en a de la créativité.

 

     On peut trouver ce film mauvais, mais l'atmosphère est unique, au même titre que le travail de style réalisé. Only God Forgives, sélectionné au Festival de Cannes, est une sympathique expérience artistique, qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Après tout, l'art, c'est subjectif, non ? 

 

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 18:35

 

     Asghar Farhadi, réalisateur iranien, revient sur le devant de la scène avec son film Le Passé, sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Après Une séparation, oeuvre qui avait raflé le César et l'Oscar du meilleur film étranger (et biens d'autres prix encore) au cours de l'année 2012, le réalisateur a décidé de nous replonger dans l'histoire d'une famille déchirée. 
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Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie, adolescente qui a apparemment du mal à accepter le nouvel amant de sa mère. Les efforts d'Ahmad pour tenter d'améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé...


     C'est long. 2h10. C'est long. Il y a des films que je pourrais regarder deux ou trois fois, en deux jours, et en version longue, sans soupirer. Mais 25 minutes du film Le Passé ont suffi à me donner envie de sortir de la salle. Je serais sorti, si je n'avais pas une âme de cinéaste, au plus profond de moi-même, et puis, ma curiosité légendaire pour savoir comment allait se terminer cette longue et lente oeuvre m'ont finalement décidé à rester confortablement assis dans les sièges du cinéma Studio. Il faut tout de même l'avouer, ce film a aussi du bon. Le casting est selon moi sa plus grande qualité. Bérénice Béjo, déjà excellente dans OSS 117 et dans The Artist, nous montre qu'elle est une actrice talentueuse et à la hauteur. Les acteurs -adultes comme enfants- sont justes et bons, et permettent au spectateur de rester dans la salle, éveillé. L'autre qualité de ce film est les questions profondes qu'il pose, par rapport à de nombreux sujets de société, tels que l'amour, la vie de famille, le divorce, le mensonge, l'euthanasie, le coma, etc. On comprend bien, lorsqu'on réfléchit sur la lenteur du film, que le réalisateur a voulu qu'on s'attache à ses personnages. On le comprend, on le comprend, mais quand même ! Il y a dans ce film un cruel manque de dynamisme, les discussions, malgré le bon jeu des acteurs, sont sans cesse en champ-contre-champ. C'est usant. Et on s'ennuie. On est forcé de reconnaître que c'est beau. Oui, c'est une belle oeuvre, mais franchement, c'est long. 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 17:22

 

      Nous sommes proches de la fin là. Je crois que c'est bientôt. Oui, bientôt le moment où nous allons quitter le lycée. Le moment du dernier passage de notre carte de cantine pour prendre un plateau et manger avec nos potes, celui du dernier passage au CDI, la dernière fois où l'on pourra s'asseoir sur ses fauteuils bleus avec un journal. La dernière pause clope à la récré de 10h, le dernier passage à la vie scolaire pour un mot de retard, le dernier moment posé à la cafet', les derniers « bonjour » et « au revoir » à nos profs, qu'on aime ou pas, on a quand même passé pas mal de temps avec eux, au lycée...


     C'est 3 ans d'une vie (voire plus pour certains), et c'est pas rien. On a souvent peur de l'inconnu, c'est sûrement pour ça qu'on a un sentiment bizarre avant de quitter des lieux si familiers. Oui, familiers, car on passe plus de temps au lycée qu'avec notre famille en une journée. On y entre le matin, on en ressort le soir. C'est machinal, on pense même plus aux nombreux gestes devenus habituels tels que l'ouverture de son casier le matin, sauf quand la fin est proche. Il nous paraît si loin le temps où les profs nous disaient : « dans trois ans, y a le Bac ». Ah ouais, cette chose que les « grands » de Terminale passent au mois de juin. On verra ça plus tard hein.


     La tristesse m'envahit avant le grand départ ? Non, non, c'est simplement le constat qu'une page se tourne. La vie n'est faite que de pages qui se tournent, dit-on. C'est vrai. Mais on gardera tellement de souvenirs, plus ou moins joyeux, de nos années lycée : des connaissances, des cours, des soirées magiques, des débats, des fous rires, des doutes, des évènements au sein du lycée, des sales notes, des découvertes, des prises de tête, des expériences nouvelles, etc. C'est aussi une personnalité qui se construit perpétuellement, qui évolue énormément en l'espace de trois ans.


    Il y a beaucoup à améliorer dans le domaine de l'Education, c'est incontestable, toutefois, nous pouvons nous estimer heureux de ce que nous avons, cette ouverture au savoir, à la culture. Non, la jeunesse n'est sans doute pas déchue, elle est peut-être seulement en « apprentissage de la vie », je préfère en tout cas le voir comme ça, c'est moins pessimiste !


     Bon courage à tous ceux qui vont « bientôt » aborder la vie post-bac, et aux les autres, n'oubliez pas de vous amuser, de vous éclater -tout en travaillant, bien sûr- car vous ne serez jeunes et lycéens qu'une seule fois dans votre vie, alors profitez-en bien ! 

 

S.G

 

*publié dans la rubrique "Vie Lycéenne" du Lycéen Déchaîné, journal du Lycée Jean Monnet

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 15:03

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     Ca y est, c'est bon.

     Ils l'ont eu, après une défaite en 2010 contre l'Inter Milan, et une l'an dernier contre le club londonien de Chelsea. Cette année était une finale 100% allemande, et le Bayern jouait avec la pression, la peur de perdre une nouvelle fois si près du but. Le Borrussia Dortmund, que tout le monde voyait perdre d'avance, n'avait justement rien à perdre, surtout pas contre ce Bayern Munich, champion d'Allemagne avec 25 points d'avance, et tombeur du grand FC Barcelone en demie-finale !
     Dortmund, équipe jeune, et en constante progression depuis quelques années, joue sans un de ses éléments clé : le jeune Gotze est absent pour cause de blessure musculaire, lui qui rejoindra l'année prochaine le club bavarois et son nouveau coach Pep Guardiola.

     Le match commence, et on s'attend à voir du beau jeu : nous avons sûrement les deux meilleures équipes du monde du moment sur le terrain. Le Bayern est pressé, contré, attaqué par le Borussia, qui bloque notamment Schweinsteiger, pièce maîtresse de l'équipe bavaroise au milieu. Ribéry et Robben, eux, ont un champ d'action réduit. Le Borussia est vif et fait trembler Nueur, qui sauve le Bayern à plusieurs reprises ! Mais non, on ne se joue pas d'une grande équipe comme ça. Le Bayern reprend le dessus et marque. Dortmund égalise sur pénalty, mais le Bayern ne se laisse pas intimidier, et, avec une immense force de vaincre et une grande expérience, fait la différence dans les tous derniers instants du match, avec Ribéry à la passe, et Arjen Robben à la finition. C'est fin, c'est beau, c'est juste.

     Le Bayern est au sommet, le Bayern remporte la Ligue des Champions.
     Quel match ! 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 19:40

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     "La Gay Pride, c'est cool !", c'est ce qui se dit à Tours, en début d'après midi, lorsqu'on demande à un groupe de jeunes pourquoi ils sont venus à l'évènement organisé par la LGBT. C'est "cool", et pourquoi ? On nous parle d'égalité, de cohésion sociale, de liberté. Et puis, il est vrai que cette Gay Pride n'est plus vue comme une lutte pour plus de droits, mais plutôt comme l'affirmation des droits des homoseuxuels, comme une fête post-Loi Taubira autorisant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Le temps variable de ce samedi 25 mai ne gachera pas la fête, le mouvement occupe les routes du centre ville tourangeau et montre une ville pleine de vie et de dynamisme !

     On avait peur des incidents avec la présence des membres du Vox Populi, mais les organisateurs, les responsables politiques et policiers de la Gay Pride avaient fait passer le mot d'ordre suivant : "ne pas répondre aux éventuelles provocations". C'est chose faite, l'ambiance était bon enfant. Il faut dire que les membres du groupuscule d'extrême droite étaient très peu, et surtout très bien encadrés, pour justement éviter que tout incident facheux vienne gacher l'évenement. Entouré de CRS, le Vox Populi luttait tant contre la Gay Pride en elle même ("pas de Gay Pride dans nos quartiers, pas de quartiers pour la Gay Pride", criaient-ils) que contre le mariage gay ("Taubira, casse toi, ta loi on n'en veut pas"). Les slogans basiques, bien que l'on ait aussi pu entendre, quand on tendait bien l'oreille, ou que l'on était au bon endroit, au bon moment, "CRS, tourne toi, la racaille est derrière toi !". Le mot "racaille" place le mépris du Vox Populi bien avant ses convictions, mais retenons surtout qu'il n'y a pas eu de débordements, et laissons ce groupuscule avec ses problèmes (judiciaires notamment).

     Ne retenons que la bonne ambiance, et le côté festif de cette Gay Pride !

 

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(Pancarte humoristique brandie devant le mouvement anti-GayPride organisé par le Vox Populi et le "Printemps français")

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 19:20

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1480986782    Si certains considèrent le déballage médiatique des patrimoines des membres du gouvernement comme une avancée, j'aurais tendance à voir cela comme du voyeurisme, d'abord, mais aussi comme un semblant de remède aidant soi-disant à la moralisation de la vie politique. Cela sert-il vraiment aux français ? Nos politiques croient-ils que la réaction du « tous pourris » disparaîtra en balançant les grotesques sommes de leurs patrimoines ? Moi, je ne pense pas, au contraire. Il y a des fois où « transparence » ne signifie pas « plus de confiance »...

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 00:06

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       C'est bon, il est passé aux aveux. Lors de sa démission, je m'étais dit : « si il démissionne, c'est qu'il a quelque chose à se reprocher ». Il avait pourtant nié. Il avait nié avec force et conviction, s'insurgeant faussement contre le journal Médiapart. Il avait nié devant l'Assemblée Nationale, devant le Premier Ministre, devant le Président de la République, devant les caméras de Télé, devant la France entière. Je ne sais pas quoi penser. Je suis partagé entre un sentiment de fierté pour le journalisme d'investigation tel que celui qu'a réalisé Médiapart, journal qui, contre vents et marées, s'est accroché devant les critiques et a encore une fois montré qu'il était bel et bien libre. Et d'un autre côté, je ressens un mélange de consternation et de colère. J'ai honte. Jerôme Cahuzac était quand même le ministre du budget ! Oui, celui là même qui disait lutter contre la fraude fiscale, celui aussi qui applaudissait bien fort quand François Hollande indiquait vouloir un gouvernement irréprochable. 
Cela ne fait plaisir à personne, ni même à des journalistes, d'annoncer qu'un ministre, et donc un représentant de la France, fraude.

Mais passons à autre chose, en espérant ne plus voir ce genre d'incidents, ou « couacs, comme disent certains, à la Une de nos journaux...  

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